La guérison divine implique quatre acteurs: la maladie, le malade, l’environnement médiat et immédiat et Dieu. Dieu intervient soit directement ou indirectement dans la guérison d’un malade ou d’un patient. De façon indirecte, il utilise un chrétien qui a en lui son Esprit. Dieu est le Dieu qui guérit. Exode 15:26. Sa parole est une arme puissante parce qu’elle crée, elle donne la vie, elle libère du péché, elle partage l’âme et l’esprit jusqu’aux jointures et aux moelles.
Toute maladie est à nu devant sa parole quelle que soit sa forme, sa durée, ses ravages dans la vie humaine. La parole de Dieu est une avec l’Éternel. Elle est porteuse de guérison. Dieu et sa parole ont des répercussions directes dans l’âme pour l’empêcher d’entrer dans tout conciliabule, sur l’esprit pour le séparer de toute union destructrice de la santé et de la vie, sur le corps pour le rafraîchir. Ils ont aussi la possibilité de libérer un homme de la colère, de la méchanceté et du meurtre. Dieu sait mieux que l’être humain ce dont il a hérité spirituellement de ses pères.
Il connaît les maux et les biens qui constituent son héritage spirituel et qui sont les causes profondes de sa maladie. Il apprécie mieux que lui la localisation exacte de la source physique ou spirituelle d’une maladie chez l’homme. Et il est le seul maîtrisant ce qu’il faut faire pour que le malade obtienne la guérison. Plusieurs personnes chrétiennes, athées, païennes ont hérité spirituellement de leurs pères différents sortes de maladies: les maladies du corps, de l’âme et de l’esprit.
Et le chemin vers la guérison divine passe par un combat spirituel. La guérison est donnée par Jésus-Christ à la croix mais le chrétien doit se l’approprier. L’image qui explique mieux cette vérité est le don de Canaan à Israël. Dieu a donné Canaan à son peuple. Mais il a fallu que son peuple s’engage dans un combat spirituel pour prendre possession de la terre déjà donne par l’Éternel. Les territoires occupés par la maladie dans la vie de l’homme doivent être conquis par la prière, l’écoute, par le partage, en rapport avec l’œuvre du « Serviteur souffrant ». Une démarche qui permettra aux malades expérimenter la guérison spirituelle. Esaïe 53
Certes, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous, nous l’avons considéré comme atteint d’une plaie ; Comme frappé par Dieu et humilié. Mais il était transpercé à cause de nos crimes, Écrasé à cause de nos fautes ; Le châtiment qui nous donne la paix est (tombé) sur lui, Et, c’est pas ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous.