ÉTUDE DE CAS
CAS N°1
J’étais chez ma grand-mère et avec ma sœur j’ai fait du spiritisme. Le crayon bougeait mais il indiquait n’importe quoi. Après cette séance, je me sentais toute bizarre et je sentais mon bras engourdit. Lorsque j’ai pris ma douche, j’ai senti une présence et c’était gênant. Après commencent les choses vraiment étranges. Je suis allée me coucher mais je me suis réveillée soudain en sursaut et en tremblant d’un cauchemar violent où je voyais un esprit me dire que je l’avais dérangé et qu’il allait me le rendre ! J’ai à peine le temps de souffler que j’entende un grand fracas qui me fait sursauter de plus belle. Le lendemain ma grand-mère vient me réveiller et me reproche de ne pas lui avoir dit que j’avais cassé son vase. En fait, ça doit faire 3 ans que ce vase est dans la salle de bain dans un endroit où il ne devrait pas tomber. La salle de bain est juste en face de ma chambre et elle, mon papy et ma sœur dorment de l’autre côté de la maison. J’étais donc la seule à cet endroit et tout le monde a cru que c’était moi qui avais cassé le vase et que je n’osais pas le dire. Le second soir, je pensais que c’était terminé, mais le lendemain ce fut pire ! Le dessus des toilettes avait été enlevé et déposé par terre ! Qui aurait pu soulever ça ? C’est lourd ! Là, elle m’a vraiment pris pour une menteuse quand je lui ai dit que je n’y étais pour rien. Voir tous ces phénomènes étranges m’a fait prêter beaucoup plus d’attention aux petites choses, ainsi juste après ça, alors que j’en parlais à ma sœur, le long fil de l’aspirateur est rentré d’un coup comme ça sans raison. Comme ça avait fait bouger un peu le lit, elle m’a dit: « Qu’est-ce que t’as fait? d’un ton réprobateur mais je lui ai fait constater que j’étais loin et que je n’avais rien fait. Voilà, et toujours chez cette grand-mère j’ai commencé un jour à me dédoubler. La moitié de mon corps s’est dédoublée et j’ai vu une femme qui ne me regardait pas très gentiment et je sens toujours une présence chez ma mamie. Qu’en pensez-vous ? Pensez-vous que je risque quelque chose ?
CAS N°2
A l’époque, j’étais prostitué. Un jour, quelqu’un m’a parlé par allusion d’une possibilité d’être reconnu socialement et d’avoir, non des responsabilités, mais un pouvoir sur les autres. Je ne savais pas ce que voulait dire un pouvoir supérieur, mais je le désirais. J’ai alors entamé un parcours d’initiation secrète. Peu à peu, avec une force
qui n’était pas de moi, j’ai commencé à exercer ma volonté sur moi, puis sur certaines personnes. J’ai contribué à la ruine financière de quelques personnes qui m’achetaient, j’en ai rendu d’autres gravement malades, ou ai paralysé leur liberté…J’en ai fait mourir… Je me sentais de plus en plus fort, bien au-dessus de la plupart des gens. Cela a duré pendant sept ans.
J’étais toujours lié à mon initiateur, mais j’en suis arrivé à l’égaler. Au point qu’un jour, sentant que nous avions des raisons d’avoir peur l’un de l’autre, il m’a fait jurer et il a juré que nous n’exercerions pas nos pouvoirs l’un contre l’autre. J’aurais pu le faire mourir. Mais un jour subitement, mes procédés n’ont plus atteint leur but. J’ai tout essayé pour les retrouver mais en vain. Mon maître m’a interdit de le rencontrer, de le contacter. J’étais redevenu comme avant cette période exaltante : un pauvre type ! Et je n’avais plus l’âge de me vendre. J’étais seul dans la vie. Je suis alors tombé dans une grave dépression et personne ne faisait attention à moi. J’ai résolu de me supprimer. Avant de passer à l’acte, une idée bizarre m’est venue, contre laquelle j’ai lutté durant quelques semaines : voir un serviteur de Jésus ; peut-être aurait-il des contre-pouvoirs. Je me suis finalement décidé. Le serviteur de Jésus qui m’a reçu m’a écouté. J’avais peur et honte de raconter ce que j’avais vécu. Il m’a précisé qu’il n’avait pas de pouvoir mais qu’il était le serviteur de Jésus qui, seul, peut libérer. Il m’a beaucoup parlé de Jésus car, disait-il, c’est en l’acceptant comme Seigneur et Sauveur que je sortirais de cette impasse. Il m’a aussi parlé de mon baptême. Je savais que j’étais baptisé, mais ne connaissais pas le sens de ce sacrement. Il m’a aussi parlé de la réconciliation avec Dieu et il m’a aidé à me repentir. Puis il m’a expliqué que j’avais besoin d’être accompagné dans ma conversion pendant longtemps, car je devrais passer le reste de ma vie à réparer et à apprendre à être fidèle à Jésus. Je suis comme un grand malade, mais je sais que je remonte la pente. J’ai besoin des autres, car, tout seul, je pourrais encore dévier…
CAS N°3
Ma fille aînée âgée de 18ans, était très attirée par tous les phénomènes paranormaux (pendule…). Elle rencontra au lycée un jeune homme ayant la même passion. Il commanda un livre sur ce sujet : le pendule était offerte à chaque acheteur de l’ouvrage. Ma fille et le jeune homme se rencontraient souvent pour des séances dont je ne connaissais pas la teneur. Pensant que c’était anodin et que ça leur passerait, je n’y ai pas prêté attention. Pourtant, plus le temps passait et plus je ressentais un malaise dans notre maison. Un jour, m’étant absentée durant plusieurs heures, je ressentais à mon retour une grande tension. Une fois son ami parti, je demandai à ma fille ce qui se passait à la maison. Elle éclatait en sanglots, me déclarant qu’elle ne pouvait plus faire marche arrière. Lorsque je lui ai demandé ce qui la menaçait, elle m’a répondu, après une longue hésitation : « les esprits ! » J’ai d’abord pensé que ma fille était devenue folle. Puis je me suis ressaisie. Elle a fini par m’avouer que les esprits qui avaient l’habitude d’aller chez son ami étaient venus chez nous avec lui. Elle avait peur de se retrouver face à un esprit et elle était sûre que si elle cessait cette pratique occulte, l’esprit s’en prendrait à un membre de la famille. Elle était désespérée. Face à la détresse de ma fille, j’ai téléphoné à une amie servante de Jésus. Elle m’a indiqué un serviteur de Jésus. Celui-ci a écouté ma fille et son ami et les a délivrés. Cette épreuve, permise par le Seigneur, m’a redonné la foi. Désormais, je prie beaucoup pour les jeunes cherchant dans des chemins dangereux une réponse à leur soif d’absolu. A la maison, l’ambiance est à nouveau calme : le Seigneur a repris sa place dans notre famille.